Sunday, January 9, 2011

Tunisie : Crimes et Omerta-Yahyaoui Mokhtar

D’après des sources médicales bien informés la personne étalé dans la chambre de soins intensif que Ben Ali à visité le mardi 28 decembre et présenté comme Mohammed Bouazizi n’été que le cadavre de ce dernier. Mohammed Bouazizi été déjà mort des suites de son acte après s’être incinéré en signe de protestation devant le siège du gouvernorat de sidi Bouzid le 17 décembre 2010.
Le président Ben Ali aurait utilisé le cadavre de ce dernier à des fins de manipulations politique. La même source note à ce propos le fait qu’on fait accéder autant de monde dans sa chambre sans la moindre protection dans les conditions ou il été. Des jeunes, fins observateurs de la séquence vidéo de cette visite diffusée en première des journaux télévisés n’ont pas manqué de remarquer que l’armada d’appareils électroniques dont le lit de Bouazizi été entouré n’affichaient aucune réaction vitale et étés tous à zéro.
Qu’il s’agisse d’une intox ou de la simple réalité la question n’est pas là, le fait qu’une telle rumeur circule avec insistance sur ce sujet et révélateur de la nature du crédit dont jouit aujourd’hui le président de la république en Tunisie.
La nuit dernière, la veille d’un dimanche, la région de Kasserine ,Thela été totalement à l’écart du reste du pays. Isolée par l’armée et occupée par la Police et la Milice suite aux signes de tensions des dernières journées. Aucun journaliste ou observateur étranger ou indépendant ne se trouvait. Le lendemain, un dimanche et l’actualité internationale sera focalisé sur le référendum au Soudan. Personne ne doutait qu’u crime d’Etat peut être perpétré contre ses habitants pour mater dans le sang le mouvement de contestation sociale qui commençait à se propager dans tous le pays.
Ce matin j’été réveillé par l’SOS d’un ami qui m’annonçait le massacre qui vient d’être exécuté. Les témoignages qui commençait à s’accumuler avec non, fait et précis terminaient de dessiner les contours de l’horreur. Ce n’est que vers 09 :13 que je me décide à braver l’omerta et à diffuser sur mon blog les données les plus certains dont je disposais. J’été totalement conscient de ce que cela peut me couter mais le bilan été digne d’une guerre civile que d’un acte de répression pour pouvoir garder ma dignité tout en continuant à l’ignorer.
Moins d’un quart d’heure plus tard j’avais plus de 150 personnes connectées sur le lien de l’information. En même temps le premier communiqué officiel sur le sujet à été diffusé par les agence de presse internationaux. Il parlait de deux morts, rien de plus dans un mélange d’hypocrisie et dénigrement caractérisé qu’un criminel de la désinformation a subtilement exprimé sur l’antenne d’Al Jazeera au journal suivant. Il disait «  qu’on voulait faire croire au monde que la police tunisienne tire sur ses citoyens ! »
Quand il parlait déjà des photos été sur le Web, des jeune traversé par des cartouches à la tété et en pleine poitrine d’autres gisaient encore dans la rue alors que d’autre en étés tout simplement jetés dans l’oued au abord de l’hôpital en signe de secours. La seule vérité dans tout cela est que les tunisien sont seuls et désarmés face aux dérivent criminelles de leurs autorités.
Je m’adresse à la conscience des hommes libres de mon pays et du monde entier : Ne permettez plus que de tels crimes puissent être réédités ; ne permettez plus de cautionner par votre silence l’Omerta.
Yahyaoui Mokhtar – Magistrat – Tunis, dimanche 09 janvier 2011

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